Petite chose ordinaire mais si plaisante. Une balade au grand air, froid vif et soleil étincelant dans un ciel bleu sans nuage.
Qu’elle est belle ma campagne où coule sa rivière. Du bleu dans un écrin tout vert. Elle n’est pas encore pillée, elle respire encore sans assistance. Pour combien de temps encore?
Toi dans tout ça, tu marches encore librement, tu rêves encore en beauté. Tes pas touchent le sol mais dans ta tête tu voles. Profite tant
qu’on ne te coupe pas les ailes.
Sois le goéland de Livingston. Fabrique ton Eldorado, il est là à ta portée dans l’herbe de nos prés, dans la terre des labours, sur les sentiers escarpés, sur la pierre des bords des ruisseaux.
Lève la tête, là aussi tu découvriras la lumière de l’aurore lumineuse et belle qui réjouira tes yeux devant tant de beauté jusqu’à ce que le jour descende te promettant des lendemains cléments.
Rêve tant que c’est encore possible, tant que tu peux.
Tant que tes yeux s’étonnent, rien n’est perdu.
C’est la ville, aujourd’hui, qui forma la culture,
On se presse, on s’ignore, en ce monde agité ;
Avec celui des champs, c’est toute une rupture,
Le paysan n’est plus qu’une minorité.Démolir, c’est la mode, il faudrait que tout change…
Mais ici l’on s’attache aux splendeurs du passé,
Refusons le déclin, la mièvrerie étrange,
Accepter sans rien dire est un fait insensé.Car le monde rural produit la nourriture,
Il a gardé son âme et le sens du sacré;
Pourrait-on ignorer la noble agriculture
Et l’air pur qui se donne au village adoré?(Emile Raguin – Continuité – Le village éternel)
Belles photos
Merci.
Avec ce grand soleil dans le ciel tout bleu la lumière était belle.
Oui,belle lumière. Par contre avec la bise l’herbe est déjà tt pelée chez nous.
Passage éclair à l’étang ce matin pour le lever du soleil. Un poil trop tard mais orange sublime
L’eau commence à geler sur les berges
tu as vu, moi j’en ai qui apprennent à voler 🙂
Oui vu. Ils partent tôt du nid ?
Pas sûr que « Le village éternel » le soit autant qu’on veut bien l’écrire.
Emile n’est plus là pour voir ce que nos villages vont subir